Dans la série « où ils font un métier vraiment class », je
demande…
Suits
Homeland

La deuxième saison a fait son apparition en grandes pompes. Elle était sur-espérée
et attendue au quart de tour par tous ses fans. C’est peut-être à cause de
cette trop grande attente par rapport à une première saison géniale qu’on
a été déçu. Les trois premiers épisodes de la deuxième saison se révèlent en
effet assez plats, mous et on se demande bien où tout cela nous mène. Il est vrai qu'il était assez difficile de redémarrer après la fin plutôt fermée de la première saison. Cependant, je ne m'attendais pas à une telle baisse de niveau: les dialogues ne sont pas excitants, le début du deuxième épisode aurait du être la fin du premier qui manquait carrément de suspens (la base de la série) et qui ne donnait pas du tout envie de voir la suite, etc. Les défauts se constatent de manière répétitive ce qui lasse. Heureusement, en continuant et en persévérant, la suite rebondit assez vite et retrouve son punch, sa dynamique initiale. Le suspens est de retour comme aux premiers instants et on se reprend d'affection ou tout du moins d'inquiétude pour les personnages qui étaient devenus ennuyeux. La deuxième partie de cette deuxième saison est nettement meilleure et m'a redonné espoir quant à l'excellente qualité de cette série sur les agents de la CIA, la difficulté de combattre le terrorisme, les conflits intérieurs et extérieurs, et la crainte et la méfiance face aux soldats revenus d'Afghanistan qui doivent se réinsérer dans la vie quotidienne américaine tout en étant soupçonnés d'être des terroristes. Les scènes sont fortes en émotions, parfois dures, parfois presque insoutenables pour nos nerfs qui sont à deux doigts de lâcher à peu près tout le temps de visionnage. La complexité s'immisce dans la série de manière encore plus prégnante ainsi que les doubles intrigues. On se méfie de tout le monde et de tout. On cherche à résoudre les énigmes avec les enquêteurs tout en ne leur faisant pas confiance. On se prend au jeu de l'intrigue qui exalte la dangerosité des missions ainsi que les enjeux sous-jacents aux relations internationales et diplomatiques. Les dialogues retrouvent leur justesse et le jeu des acteurs est à son niveau optimal. Le montage, la réalisation, le scénario: tout est parfaitement rodé. ALERTE SPOILER, la fin de la saison 2 est à la fois géniale et décevante. Géniale parce que le suspens est à son comble et qu'attendre septembre pour voir la suite semble interminable, géniale aussi par le tournent que prennent les choses et par l'énorme surprise de l'ultime attentat resté inexpliqué puisqu'Abu Nazir a été éliminé. Décevante parce que j'aurais aimé que Carry s'enfuie avec Brody pour les eaux internationales, dans une fuite en avant romantico-dangereuse et désespérée, qu'ils aillent jusqu'au bout au lieu qu'elle revienne sur ses pas. Mais cet avis reste entièrement personnel. Quelques défauts cependant: faux raccords et manque d'informations ont été observés sans parler du jeu médiocre de l'actrice Morgan Saylor qui interprète Dana Brody. De plus, on aurait attendu une fin plus explosive, plus grandiose pour le terroriste que l'on voulait voir disparaître depuis si longtemps, depuis deux saisons ; on aurait attendu davantage de soulagement et de mise en scène. La série Homeland n'en reste pas moins un bijou de série d'action, de suspens, de mélange entre investigation policière et film d'espionnage, réflexion politique, intrigues dans les plus hautes sphères du pouvoir et dans les secrets de la "lutte contre la terreur". A tout cela ajoutez des personnages très bien construits, dont on suit l'évolution psychologique, morale, éthique et sentimentale avec engouement. Ajoutez également l'originalité dépassant la simple série d'actions et d'explosions 24 H et vous obtenez Homeland, l'une des meilleures séries du moment.
Dans la série « où ils sont censés vous faire rire, vous faire oublier
vos problèmes et vous alléger la tête », je demande…
How I met your mother
Alors qu’on aurait pu croire qu’à la huitième saison, la série se serait essoufflée
et même si parfois c’est le cas, c’est moins drôle comme aux premiers jours, c’est
moins original, la série réussit à garder tout son intérêt et son humour jusqu’aux
derniers épisodes récemment sortis. How I met maintient son niveau de délire et
de folie, tout en apportant un nouveau relief aux personnages. La série, si
elle ne me fait plus rire comme avant, a pour le moins le mérite de toujours me
faire sourire et d’avoir su rappeler à sa mémoire les classiques et
traditionnelles histoires drôles et délirantes. La poésie est aussi très
présente comme cette scène où tout part en cendres, en feux d’artifice et que
malgré les destructions et les problèmes, ils restent tous solidaires les uns
des autres… L’émotion est vive et l’épisode où -ALERTE SPOILER- Barney demande
Robin en mariage est juste tellement chargé en sentiments et en
mélo-niaiserie-dramatico-romantisme qu’on est satisfait par la réalisation et l’écriture
d’une telle histoire, d’une telle demande si bien montée, si bien trouvée et si
bien dévoilée. Depuis plusieurs épisodes, le spectateur est trompé autant que
Robin l’a été et découvre le fin mot de l’histoire avec autant de stupéfaction,
d’étonnement, de colère et de joie mêlés que Robin, ce qui ne fait qu’accentuer
notre implication émotionnelle et notre identification. J’ajouterai qu’on sent
cependant la fin arrivée lorsque Ted sort avec sa dernière copine avant la « mère »
qu’on cherche à rencontrer depuis le début. Les flashbacks continuent d’avoir
lieu tout en se rapprochant de la conclusion, qui je l’espère, sera à la
hauteur de nos attentes, de l’esprit de la série et de ce qu’ils ont réalisé
jusqu’à présent. Le suspens se fait croissant à mesure que l’on sait que la fin
et donc la mère approchent. Et même si l’on pourra être déçus de ne plus avoir
notre dose hebdomadaire du dernier épisode de How I met, comme nous l’avons été
quand F.r.i.e.n.d.s s’est terminée, comme on dit, toutes les meilleures choses
ont une fin et avant de tomber dans les risques de la lassitude et des blagues
pas drôles, j’espère aussi qu’ils sauront s’arrêter au meilleur moment, au
sommet et pas dans la vallée.
Raising Hope
Dans la série sur le métier de journaliste… je demande la série… Ha bah nan
mince il n’y en pas ! Tout du moins, il n’y en AVAIT pas. Désormais les chaînes
sont fatiguées des séries fantastiques, des séries hospitalières,
humoristiques, policières, etc. vues et revues en long, en large et en travers.
Alors elles ont décidé d’observer à la loupe les relations qui sous-tendent les
journalistes, ce qui en soi est une très bonne idée et nous change de notre
quotidien thématique sériel.
The Hour
The newsroom
Alors, tous à vos petits écrans !
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